Parfois, il se passe de drôles de coïncidences, quand même. Hier, j’ai publié ma chronique sur le spectacle Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs (Si tu ne l’as pas lu, je te conseille fortement d’aller la lire ET PLUS VITE QUE CA. Et ensuite, tu vas voir le spectacle.). Le mistral ne me donnant pas trop envie d’aller mettre le nez dehors, j’ai donc regardé Dracula, celui de Francis Ford Coppola sorti en 1992, avec Sirius Black qui se prend pour un vampire amoureux.
J’étais dans le noir et je mangeais goulûment des céréales Crunch, mais ça ne m’a pas empêchée de relever certains détails troublants. Mes yeux me jouent-ils un tour, ou Dracula porte bel et bien une robe qui semble tout droit sortie d’un tableau de Klimt ? Sur le coup, je me suis dis que j’avais trop bossé sur Klimt cette semaine, et que par conséquent, je le voyais un peu partout, qu’il fallait que je me repose un peu, etc…
SAUF QUE VOILA.
De l’or, des motifs géométriques et des spirales. Pas de doute, c’est du Klimt tout craché.
Du coup, je me suis renseignée sur le film, et EFFECTIVEMENT, ce costume est bien inspiré du tableau Le baiser. C’était un choix de Coppola. C’est sympa, ça change, et puis ça colle bien avec la tension érotique du film. Voyez par vous mêmes.
Et ce n’est pas tout, le film est bourré de références: art byzantin, gothique, renaissance, art nouveau…. Par exemple, au début du film, on voit un tableau accroché dans la salle à manger du Comte Dracula, le représentant dans ses jeunes années (sous les traits de Gary Oldman, donc).
Et bien figurez-vous que ce tableau est, en réalité, un autoportrait d‘Albrecht Dürer, peint en 1500. Voilà.
Comme quoi, il faut TOUJOURS garder un œil attentif. Même quand on mange des céréales devant un film qui a plus de 20 ans. C’est la morale de cette histoire, moi je la trouve classe, pas vous ? Ah bon.
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